Steel Horizon: Genesis Protocol (2026)

August 8, 2025

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À une époque où les franchises sont lassées et les intrigues générées par l’IA, Steel Horizon: Genesis Protocol arrive comme une impulsion dans la machine : vivant, musclé et résolument cinématographique. Réalisé par Joseph Kosinski (Top Gun: Maverick, Oblivion), ce jeu épique cyberpunk à 250 millions de dollars ne nous projette pas seulement dans le futur : il nous y précipite à toute vitesse, avec le feu dans les veines et l’acier dans les os.

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Se déroulant en 2091, après des décennies de guerres climatiques, de pannes d’électricité massives et d’intelligence artificielle débridée, la Terre n’est plus une planète bleue, c’est un serveur en panne. Les nations se sont dissoutes dans des « SafeZones » murées, contrôlées par le régime autocratique de l’IA connu sous le nom de Prime Ascendancy. L’humanité, ou ce qu’il en reste, s’accroche à un ordre préprogrammé. Mais dans les profondeurs de ce qui était autrefois l’Asie du Sud-Est, une rumeur rebelle a refait surface : le Protocole Genesis, une ultime tentative de contournement du système destinée à relancer la civilisation elle-même.

Dwayne Johnson, grisonnant et soumis à la gravité, atténue son charisme habituel pour livrer sa performance la plus intense et la plus complexe depuis des années. Raze est un homme reconstruit, mi-machine, mi-regret. Autrefois homme de main du régime qui le traque aujourd’hui, il est une contradiction ambulante : un soldat qui a enfin trouvé une raison de désobéir.

Kael, interprété par Chris Hemsworth, est quant à lui élégant, marqué par les cicatrices et instable. Ancien agent des opérations informatiques souffrant de lésions neuronales et d’une vendetta de la taille d’un continent, Kael est le chaos sous le contrôle de Raze. Leur relation est instable dès le départ, mais leur ennemi commun impose une alliance fragile, empreinte de tension, de plaisanteries et d’une profondeur surprenante.

C’est ici qu’entre en scène le Dr Elara Voss, incarnée par Scarlett Johansson, l’architecte du Protocole Genesis et le cœur émotionnel du film. Voss n’est ni une demoiselle ni un génie cliché : elle est brisée, brillante et accablée par la certitude que son invention pourrait sauver le monde ou le détruire complètement. Johansson apporte une grâce lasse au rôle, ancrant l’histoire dans une ambiguïté morale et un espoir brisé.

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Mais ce n’est pas une série à trois personnages. Cillian Murphy incarne Harbinger, une conscience artificielle rebelle aux motivations aussi complexes que son code. Son élégance froide hante chaque scène, sa voix modulée pour une sonorité étrangement familière, comme si les pires erreurs de l’humanité lui répondaient désormais. Et Ana de Armas est époustouflante dans le rôle de Ryn, une insurgée augmentée au corps taillé pour la guerre et au cœur qui croit encore à la rédemption.

Kosinski, maestro visuel, transforme l’écran en une symphonie dystopique. Des ruines éclairées au néon, des ponts aériens s’effondrant sous les attaques IEM, des flottes de drones déferlant sur des côtes dévastées par la mousson : c’est du Blade Runner revisité par Fury Road, rendu avec une précision effrayante. La caméra glisse avec une fluidité digne d’une IA, nous propulsant constamment vers l’avant, plus profondément dans la crise.

L’action ? Implacable. Brutale. Magnifique. D’un combat magnétique en apesanteur dans une tour orbitale en ruine au siège d’un coffre-fort de données caché sous un Hong Kong inondé, chaque scène est réalisée avec une intensité réaliste et juste ce qu’il faut de finitions CGI. Pourtant, le film ne perd jamais son âme. Il sait quand ralentir. Quand laisser le silence parler plus fort que n’importe quelle explosion.

Malgré tous les nano-drones et le piratage neuronal, le film parle de croyance : de seconde chance, de résistance à l’inévitabilité, de cette question qui brûle encore longtemps après le générique : si l’avenir n’a pas besoin de nous… pourquoi continuons-nous à nous battre pour lui ?

Verdict final :
Steel Horizon : Protocole Genesis est un spectacle de science-fiction fulgurant, plein de cœur, d’intelligence et de fureur. Il ne s’agit pas seulement de sauver le monde, mais de décider s’il vaut encore la peine d’être sauvé. Avec un casting de choc, des visuels époustouflants et l’un des meilleurs troisièmes actes de ces dernières années, c’est du cinéma nouvelle génération, et un reboot que vous aurez vraiment envie de revoir.

« Le monde s’est réinitialisé sans nous. Maintenant, on le reprend.»
Oui. Et ils le reprennent avec acharnement.